Nourrissant un amour durable et constant pour le territoire du Grand Est, Cécilia Jaeger Ravier est née à Nancy et n’a jamais quitté la capitale des Ducs de Lorraine, dans laquelle elle a aussi réalisé ses études de droit. Entre équitation, voyages et repas conviviaux, découvrez la femme curieuse et soucieuse de l’intérêt commun qui se cache derrière la directrice générale adjointe de VIVEST.
L’équitation, une passion à l’épreuve du temps
Pour Cécilia, monter à cheval, c’est prendre de la hauteur, au sens propre comme au figuré. Pratiquant l’équitation depuis l’âge de cinq ans, elle a acheté son premier cheval dès son tout premier salaire en poche. Ayant aujourd’hui renoncé à la compétition pour se concentrer sur le dressage, elle nous confie trouver dans cette discipline laborieuse et exigeante le moyen de lâcher prise et de gagner en humilité. « Lorsqu’on est jeune, nous dit-elle, on aime l’adrénaline du saut d’obstacle, mais en grandissant, on gagne la maturité nécessaire pour l’art du dressage, plus fastidieux mais tellement enrichissant. »
Attachée et sensibilisée à la question du handicap, Cécilia loue également les bienfaits de l’équithérapie, qui permet à des personnes en situation de handicap, que celui-ci soit physique ou psychique, de le surmonter afin de s’exprimer à travers une activité généralement réservée aux personnes valides et neurotypiques.
Bien que son mari ne partage pas l’inclination de sa femme pour les équidés, tout en étant néanmoins spectateur assidu des exploits de son épouse, Cécilia a le bonheur d’avoir pu transmettre sa passion à sa fille. Celle avec qui elle peut partager cette belle et si précieuse aventure a même choisi, pour son master de commerce, une alternance dans le domaine de la nutrition et de l’élevage au sein de la filière équine.
Les voyages pour s’ouvrir sur le monde
Sa fille de 23 ans, Cécilia compte d’ailleurs aller la rejoindre pour Noël, elle qui a quitté la France depuis le mois de septembre pour s’essayer à une vie de cavalière en Irlande avant de se lancer dans sa carrière. Impatiente à l’idée de découvrir ce pays aux paysages sauvages et à l’histoire si particulière, Cécilia n’en sera pas à son coup d’essai puisqu’elle nourrit un attrait particulier pour les voyages, et particulièrement pour les capitales d’Europe du Nord, dont elle affectionne la sérénité, l’art de vivre et la place de la nature.
Le design comme miroir de l’évolution de la société
Dans ces villes généralement traversées par l’eau telles qu’Amsterdam, Cécilia admire aussi l’architecture et la modernité, qui laissent transparaître les empreintes du passé tout en témoignant d’une importante évolution. À l’esthétisme pour l’esthétisme, elle préfère de loin l’association du beau et du pratique, et pense que l’esthétisme et la modernité doivent être accessibles à tous. « Chaque objet et chaque forme urbaine, dit-elle, peuvent participer au progrès et au confort de vie de chacun. » C’est pourquoi elle apprécie particulièrement les designers de la vie quotidienne comme Charlotte Perriand, Pierre Jeanneret et Le Corbusier, qu’elle considère comme des reflets de la vie historique et politique du début du XXe siècle.
Une épicurienne dans l’âme
Si Cécilia revient de ses voyages avec des souvenirs agréables en termes d’architecture et de design, elle rapporte également de nombreuses idées culinaires. C’est par exemple à peine revenue des Pouilles, où elle a séjourné l’été dernier, qu’elle a commencé à réfléchir à des menus mettant à l’honneur la cuisine du Salento à servir à ses amis et à sa famille lors de prochains repas. Cécilia confie qu’elle et son mari parlent énormément de nourriture, et si c’est elle qui s’occupe exclusivement de l’élaboration des menus, elle préfère laisser la partie pratique à son mari, passionné de cuisine. Au fil des ans, le couple a pris l’habitude de s’inspirer de ses voyages afin de concocter des repas aux influences étrangères, qu’il prend plaisir à partager avec ses proches.
Si Cécilia a connu et connaît toujours le succès dans les différentes sphères de sa vie, elle a conscience qu’il n’est ni automatique, ni éternel. Néanmoins, persuadée que nous sommes l’élément le plus restreignant de notre vie, elle prône le dépassement de nos craintes et de notre manque de confiance pour réussir à entreprendre et à nous engager. Car, que le succès soit au rendez-vous, qu’il soit partiel ou même inexistant, elle est certaine que « ce sera toujours mieux après ».
Anne RAVENEL
Présentation de l’entreprise
- Nom de l’entreprise : Vivest
- Nombre de collaborateurs : 350
- Métier de l’entreprise : Développement et gestion d’un parc immobilier social
- Chiffre d’affaires : 122 millions d’euros
- Adresse : 15 rue Sente à My, 57000 Metz
- Téléphone : 09 77 42 57 57