Rencontre avec Christine VIGNERON, Directrice générale chez Laboratoire Marque Verte

Ayant toujours mis un point d’honneur à trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle sans s’oublier en chemin, la directrice générale de Laboratoire Marque Verte s’inspire au quotidien de femmes remarquables qui lui rappellent de toujours croire en ce qu’elle fait et d’y prendre plaisir. Devenue elle-même un modèle d’indépendance et de succès, découvrez Christine Vigneron à travers ses valeurs et ses passions.

À Nancy, dans les Alpes ou dans le Sud, mais toujours en famille

Après un passage à Paris à la suite de ses études à l’ICN et l’obtention d’une maîtrise d’économie, Christine Vigneron, Nancéienne d’origine, est revenue au plus près de sa famille afin de construire sa propre vie. Mère de deux filles et à la tête, avec son mari, d’une famille recomposée qui en compte cinq, elle tient beaucoup aux moments passés tous ensemble, et en particulier aux vacances conviviales organisées chaque année. L’été, c’est dans une véritable ambiance d’auberge espagnole que la famille se retrouve dans une grande maison du sud de la France. Cette saison, la préférée de Christine, est propice aux retrouvailles et aux longues soirées en extérieur à partager des repas, des discussions, et à se rappeler combien ces instants sont précieux.

Néanmoins, pas question de couper le contact pendant l’hiver ! Cette grande famille possède en effet un cocon dans lequel se retrouver aussi pendant la saison froide. Depuis plus de trente ans, c’est à Praz-sur-Arly qu’elle a ses habitudes et se rejoint pour des vacances apaisantes faites de ski alpin comme de ski de fond, de raquette, le tout toujours avec une vue exceptionnelle sur le Mont-Blanc.

Marcher, dribbler, se dépasser

Le sport a d’ailleurs toujours fait partie de la famille. Si Christine marche beaucoup et apprécie la pratique du vélo, elle porte un amour particulier pour le basketball, tout comme sa mère avant elle. Fervente supportrice du SLUC de Nancy, elle a pratiqué ce sport dont elle affectionne la dimension collective, la technique, le challenge ainsi que le respect montré par le public tant aux arbitres qu’aux joueurs. Ces valeurs, elle les a d’ailleurs inculquées très tôt à ses filles. Si l’une a suivi ses pas sur le terrain de basket tandis que l’autre s’est adonnée à l’athlétisme de haut niveau, le sport fait partie intégrante de l’équilibre de chacune.

S’épanouir pour mieux chérir

Toutefois, il était important pour Christine que ses filles puissent aussi se livrer à une activité plus individuelle. C’est pourquoi elle les a inscrites, dans leur jeunesse, à des cours de piano, davantage propices à l’écoute de soi. Souhaitant ardemment transmettre à ses enfants tous les outils et la volonté nécessaires à leur indépendance, Christine a d’abord été un exemple par la manière dont elle a mené sa propre vie. Si elle confie que ses filles lui ont parfois reproché ses absences de la maison le mercredi après-midi ou ses déplacements professionnels, elle n’a pour autant jamais sacrifié l’épanouissement qu’elle trouve dans son travail. Aujourd’hui âgées de 30 et 35 ans et évoluant dans des carrières qui leur plaisent, les deux sœurs ont prouvé que leur mère a bien fait de suivre son chemin, leur donnant ainsi des leçons de persévérance et d’exigence qu’elles garderont en mémoire toute leur vie, tout comme ce besoin de trouver de la satisfaction dans leur vie professionnelle.

Chanter sous la pluie

Comme tout un chacun, Christine a rencontré des difficultés dans son parcours, aussi bien professionnel que personnel. Pourtant, si on lui demande quelle chanson la représente le mieux, elle répond Singing In The Rain de Gene Kelly. Pour elle, le plus important est de ne jamais baisser les bras et d’apprendre à contourner les obstacles aussi bien qu’à rebondir suite à un échec. Pour ne jamais perdre de vue son mantra, elle s’inspire de célèbres femmes qui ont mené une vie atypique et qui ont réussi, même si leur point de départ ne le laissait pas présager, telles que Simone Veil, Frida Kahlo ou encore Coco Chanel.

Un jour, le travail de Christine se fera moins prenant. Et celle qui possède aujourd’hui encore une grande soif de connaissances ainsi qu’une certaine répulsion pour la routine n’est pas à court de projets dans lesquels se plonger une fois le moment venu. Qu’elle choisisse de s’inscrire à l’université pour suivre des cours d’histoire de l’art ou qu’elle entreprenne de fouler les chemins de Compostelle ou du GR20, peu lui importe tant qu’elle peut continuer à apprendre et, surtout, à rêver.

Anne RAVENEL