Rencontre avec Jérôme BERNECOLI, Président du club APM Nancy Stanislas

ZEHUS a interrogé Jérôme Bernecoli au sujet de sa fonction de président du Club APM Nancy Stanislas, faisant partie des quatre antennes nancéiennes de l’association qui s’étend sur la France entière. Le docteur en droit et notaire associé au sein de l’étude Chone et Associés nous présente sa vision du club ainsi que le rôle qu’il y tient.

ZEHUS : Pouvez-vous nous présenter le Club APM Nancy Stanislas ?

Jérôme BERNECOLI : « Il s’agit d’un club de dirigeants d’entreprises. Ceux-ci se réunissent une fois par mois, à chaque fois dans les locaux de l’entreprise de l’un des adhérents. Lors de ces rencontres, un expert intervient sur une thématique définie à l’avance et qui possède un caractère attrayant pour les chefs d’entreprise. Qu’ils soient écrivains, philosophes, historiens ou encore économistes, les intervenants ont en commun la parfaite maîtrise de leur domaine. 

La volonté principale de l’APM est de créer un catalogue, le plus complet possible, des meilleurs experts de France. Son idéologie consiste à penser que, si le dirigeant progresse sur un sujet, son entreprise progresse également, tout comme ses collaborateurs. »

En tant que président, quel est votre rôle au sein du club ?

JB : « L’important pour le Club APM, c’est de toujours bénéficier d’expertises de qualité autour desquelles les membres peuvent se retrouver. Pour cela, la programmation des thématiques est réalisée deux ans à l’avance par l’ensemble des adhérents, et chacun a une possibilité de véto. 

En tant que président, mon rôle consiste surtout à m’assurer que les séances se déroulent bien. Je veille à la cohésion entre les membres, qui doivent se sentir à l’aise pour échanger. Ce qui me porte, c’est de voir les sourires des adhérents à la fin d’une rencontre.

Enfin, la fonction de président comporte des missions nécessaires au bon fonctionnement du club. Je m’occupe de l’accueil des intervenants tout en devant gérer les éventuels imprévus, mais je dois aussi parfois rappeler aux membres leurs obligations. Il est par exemple important que ceux-ci se montrent assidus dans leur présence aux évènements. Sans cela, il est impossible de créer la cohérence impérative à la vie et à l’évolution du club. »

Comment vous êtes-vous retrouvé à la tête du Club APM Nancy Stanislas, et pourquoi avoir choisi d’endosser cette fonction ?

JB : « À la fin de chaque mandat, tous les membres du club désignent anonymement trois personnes qu’ils aimeraient voir à sa présidence. Les voix sont additionnées, puis la personne arrivant en tête est interrogée. Elle a le choix d’accepter ou non la fonction de président. En cas de refus, la personne arrivant deuxième est sollicitée, et ainsi de suite. Bien sûr, le classement est gardé secret.

Lors de la dernière élection, j’ai accepté la présidence du club sans hésitation, car je pense qu’à partir du moment on l’on adhère aux valeurs d’une organisation et que l’on s’y sent bien, il n’y a pas de raison de refuser. »

Quelles sont ces valeurs que vous évoquez et dans lesquelles vous vous retrouvez ?

JB : « L’une des principales valeurs qui me viennent à l’esprit est la volonté de faire progresser les chefs d’entreprise grâce à l’expertise. En outre, au sein du Club APM Nancy Stanislas, chacun a la possibilité de s’exprimer librement, sans gêne et en toute confiance, ce qui me semble également primordial. »

Comment souhaitez-vous voir évoluer le Club APM dans l’avenir ?

JB : « Je souhaite avant tout que le Club APM ne perde pas son ADN, qu’il ne devienne pas une sorte de mouvement politique représentatif d’une quelconque idée. Le club n’est pas une entité nationale, mais existe à travers l’identité propre de chacun de ses membres. Si la liberté de s’exprimer n’est pas négociable lors des rencontres entre adhérents, certains sujets relèvent de l’intime. Le politique est l’un de ces sujets et ne doit pas s’inviter lors des échanges. »

Se trouvant à la moitié d’un mandat de trois ans, Jérôme Bernecoli sait déjà que la présidence du Club APM Nancy Stanislas reviendra à un autre adhérent lors des prochaines élections. En effet, chaque membre étant limité à un mandat, l’actuel président peut seulement veiller à préserver l’esprit du club, qui lui est si cher, avant de passer la main.

Anne RAVENEL